Connaissance de la construction Les briques réfractaires : C’est à cela qu’elles servent

Les briques et plaques réfractaires ne se trouvent pas dans la nature, ce sont des briques réfractaires fabriquées artificiellement à partir d’alumine précuite et d’oxyde d’aluminium avec une teneur comprise entre 10 et 45 pour cent. Il est recommandé d’avoir une forte proportion de kaolin dans l’argile et peu de quartz. Les ingrédients sont cuits en plusieurs étapes, broyés, séchés et enfin façonnés sous haute pression dans leur forme finale. Moins la masse brute contient d’eau, plus les briques réfractaires ou les plaques réfractaires auront de propriétés.

Les briques réfractaires et les plaques en chamotte sont réfractaires et résistent à la chaleur jusqu’à des températures d’utilisation bien supérieures à 1.000 degrés Celsius. En outre, elles peuvent bien emmagasiner la chaleur. Le matériau ne transmet pas la chaleur et supporte parfaitement les changements de température rapides sans se dilater fortement.

Selon la composition et les propriétés de l’argile utilisée, les briques et les plaques sont toutefois plus ou moins fragiles et peuvent se casser facilement. Si l’on veut utiliser des briques réfractaires, il faut donc faire très attention lors du sciage et du perçage afin que les plaques fragiles ne se brisent pas ou ne s’écaillent pas. C’est pourquoi les briques ne sont utilisées que dans la chambre de combustion, c’est-à-dire du côté directement tourné vers le feu. Pour les protéger des chocs et autres contraintes mécaniques, on protège la chamotte dans le poêle par exemple avec de la brique, de la stéatite ou d’autres matériaux résistants.

Les matières premières, les différentes teneurs en alumine et leur composition chimique confèrent aux briques réfractaires non seulement une résistance différente au feu, mais aussi à la corrosion et aux acides.

La chamotte est-elle résistante à l’eau ?

Les briques réfractaires ne sont pas conçues pour le jardin et ne sont pas résistantes à l’eau. Elles s’imprègnent plutôt d’eau et se détérioreraient donc assez rapidement à l’extérieur, perdant ainsi leurs propriétés. Si l’on veut construire soi-même un barbecue ou un four dans le jardin, il faut le positionner à l’abri des intempéries ou le construire avec du granit ou de la vermiculite, qui résistent également à la chaleur mais ne l’emmagasinent pas aussi bien que les briques réfractaires.

Les briques réfractaires sont-elles nocives pour la santé ?

Les briques réfractaires et autres produits de haute qualité fabriqués dans ce matériau résistant à la chaleur ne sont pas nocifs pour l’environnement et peuvent donc être installés sans problème. Pour des applications particulières, il existe également des briques réfractaires explicitement destinées à l’usage alimentaire, qui sont marquées en conséquence par le distributeur.

Protection et stockage de la chaleur : les briques réfractaires sont présentes partout où la chaleur est importante. Elles conviennent pour le revêtement du foyer des fours, des cheminées et des chauffages et protègent ainsi les autres éléments de la chaleur, elles servent de revêtement intérieur ou de matériau isolant pour les récipients destinés à la fusion du métal et, à la maison, on aime aussi y cuire des pizzas, car de nombreuses pierres à pizza pour le four ou pour les barbecues sont en chamotte. Les chauffages électriques tels que les poêles à accumulation ont un noyau en chamotte et continuent de chauffer même lorsqu’il n’y a plus de courant. En outre, l’intérieur des cheminées est souvent revêtu de chamottes robustes et résistantes aux acides, afin d’éviter tout dommage dû à des gaz de combustion éventuellement agressifs.

Pour maçonner ou réparer des poêles-cheminées et des barbecues, vous n’avez pas seulement besoin de briques réfractaires, mais aussi de mortier de chamotte. L’avantage : le mortier résiste brièvement à des températures allant jusqu’à 1200 degrés Celsius.

Les différences les plus évidentes sont bien entendu les différentes dimensions et épaisseurs des briques. L’argile réfractaire existe sous forme de plaques, de briques massives pour la maçonnerie des fours à pizza, de plaques plus grandes pour le revêtement de sol des fours à pizza, d’éléments préfabriqués pour le revêtement des cheminées et des poêles et, bien sûr, comme pour presque tous les matériaux, de fabrications spéciales. Pour le revêtement de la chambre de combustion d’une cheminée ou d’un four, on utilise des plaques de chamotte plus fines, mais bien sûr tout aussi résistantes au feu, que pour les applications industrielles. La composition des matières premières détermine également les propriétés et notamment le prix de la chamotte : plus la chamotte contient de quartz et moins elle contient d’oxyde d’aluminium, moins elle est de bonne qualité, on parle de « chamotte acide », qui est environ un tiers moins résistante à la chaleur que les briques réfractaires normales. La proportion d’oxyde d’aluminium est particulièrement importante pour la répartition en classes de qualité supérieure ou inférieure. Les briques réfractaires acides contenant moins de 30 % d’oxyde d’aluminium sont moins chères à fabriquer, tandis que les briques réfractaires de qualité supérieure en contiennent 30 à 45 %. Il est toujours recommandé d’installer des briques réfractaires de qualité supérieure, en particulier dans les installations de chauffage.

Si de la suie s’est développée dans le poêle, c’est souvent parce que du bois humide a été utilisé. Il faut absolument éviter cela ! Vous pouvez racler la suie avec une spatule et ensuite brosser les pierres d’un côté avec de l’eau. Ne remettez le poêle en service que lorsque les pierres sont sèches.

Les briques réfractaires et les plaques de chamotte sont bon marché par rapport à l’alternative possible – la vermiculite. Bien que le prix dépende surtout de la qualité du matériau. Une plaque de dimensions courantes de 25 x 12,4 x 3,2 centimètres ou une brique réfractaire rainurée sur un côté de 25 x 12,4 x 6,4 centimètres coûtent moins de six euros l’unité, alors que la vermiculite coûte souvent cinq fois plus l’unité.