Depuis quelques années, les pesticides font la une de l’actualité. Lisez cet article pour comprendre le phénomène.
Tout savoir sur les pesticides toxiques
Réseau d’action sur les pesticides International (PAN)… ce nom ne vous dit peut-être rien, mais vous devriez lire leurs publications. Amoureuse de Mère Nature, cette organisation non gouvernementale dispose d’un immense réseau d’au moins 600 autres, réparties dans 90 pays différents. Des enquêtes à grande échelle doivent permettre de débusquer les fauteurs de troubles. Il faut reconnaître que ce n’est pas tous les jours facile, car certains tentent de contourner les interdictions. Malgré des avertissements répétés, trop d’agriculteurs utilisent encore des produits toxiques. Face à cette attitude incompréhensible, les scientifiques tirent la sonnette d’alarme. Ils soulignent que nous avons aujourd’hui la chance d’avoir une pléthore de solutions écologiques et déplorent l’état de la planète. Plus on avance, plus elle se dégrade. Comment nos enfants la retrouveront-ils ? Ne sera-t-il pas trop tard lorsqu’ils agiront à leur tour ? En somme, une question tourne en boucle dans l’esprit de notre équipe. Qui aura le dernier mot ?
Un verdict cinglant
Fighting highly hazardous pesticides w//@SaroPANAP et d’autres dirigeants du PAN International à Genève pic.twitter.com/WP1fLoS2N3
-Judy Hatcher (@judyinoak) 14 décembre 2014
Après deux ans de pandémie, nous pensions vraiment pouvoir repartir sur des bases plus saines. Malheureusement, c’est le contraire qui s’est produit. Tant nos relations avec les autres que nos habitudes de consommation sont une catastrophe. La récente pénurie d’huile d’olive ou de moutarde n’arrange pas les choses. Sous prétexte de vouloir économiser de l’argent, les producteurs utilisent des pesticides à tout va. Conséquence : ils nous polluent de plus en plus. Pire encore : en l’espace d’une décennie, plus de la moitié des échantillons collectés contenaient des pesticides. Cela signifie qu’un tiers de tous les aliments a de fortes chances de pousser sur un sol contaminé. Face à ce constat, quelles solutions s’offrent à nous ?
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Certes, l’agriculture biologique tente de rassurer la population. Malheureusement, les prix de certains fruits et légumes dépassent largement le budget d’un ménage. Ragemag ne peut s’empêcher de penser à toutes ces familles nombreuses qui, le 5 du mois, se retrouvent à découvert sur leur compte en banque. Elles sont obligées de s’arranger avec les offres spéciales des supermarchés et une multitude de rappels de produits jette de l’huile sur le feu. Il convient donc d’établir un classement des pays qui utilisent le plus de pesticides. Accrochez-vous, car cela pourrait remettre en question toutes vos convictions. Les trois premières places sont occupées par la Belgique (34 %), l’Irlande (26 %) et la France (22 %). Et oui, malgré notre riche gastronomie, nous ne pouvons pas nous en passer !
Qui est le champion ?
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En ce qui concerne l’Espagne, elle ne joue pas la carte de la transparence. Il est regrettable que le pays mythique des tapas sucrées et salées refuse que des enquêteurs testent les productions. Seront-ils un jour contraints de rendre des comptes ? Nous l’espérons !
Où se cachent les pesticides ?
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Si vous voulez savoir où se trouvent les pesticides, prenez un carnet et notez le nom des fruits. Si vous aimez les manger tous les jours, vous devez absolument les trier. On remarque que ceux qui ont une peau sont probablement ceux qui paient le plus cher. Il s’agit donc des mûres, des pêches, des fraises, des cerises et des abricots. Et celui qui débarque avec la plus grande croissance n’est certainement pas celui auquel vous pensez. Quelle déception pour ceux qui utilisent massivement la pomme comme collation spéciale pour perdre du poids. Maintenant que vous avez ces informations, vous ne regarderez plus l’étalage de votre marchand de légumes de la même façon !
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En ce qui concerne les légumes, vous devez absolument vous souvenir de ce trio. De toute évidence, les pesticides ont envahi le céleri, le rutabaga et le chou vert. La France assurant la présidence de l’Union européenne, nous espérons sincèrement qu’elle saura se faire entendre et respecter lors des réunions. Ce débat doit avoir lieu plus que jamais, tout comme les débats sur le gaspillage ou la traçabilité des aliments. Continuer à les éviter conduira à des catastrophes pour les générations futures. Suite dans le prochain numéro. D’ici là, prenez soin de vous et faites attention à ce qui se trouve dans votre assiette et dans votre estomac.
