Depuis quelque temps, le virus Covid-19 n’a plus le même impact. Les hôpitaux ne sont plus autant sous tension et il y a moins de malades qu’il y a quelques mois. Mais les experts de la santé mettent tout de même le monde en garde : la pandémie n’a pas encore disparu. Car même si les mesures d’éloignement social sont assouplies et que les cas de patients infectés diminuent, nous ne sommes pas à l’abri d’une résurgence de la pandémie. Ce sont d’ailleurs les mêmes experts qui affirment que les variantes du virus Covid-19 n’ont pas forcément tendance à devenir de moins en moins dangereuses aussi rapidement. Une variante plus agressive pourrait apparaître dès le début de la nouvelle année scolaire.
Bien entendu, les lecteurs deRagemag ne diront pas le contraire, personne ne souhaite que les mesures contre la pandémie soient à nouveau renforcées. Les mesures de confinement ont eu des conséquences désastreuses sur la santé mentale des citoyens et surtout sur l’économie. Bien qu’elles aient peut-être contribué à éviter que les hôpitaux ne s’effondrent sous le poids des vagues de nouveaux patients en soins intensifs, ce scénario devrait toujours être évité dans la mesure du possible. Et pour toutes ces raisons, il faut comprendre que la stratégie de vaccination n’a pas dit son dernier mot. Revenons donc en détail sur cette nouvelle annonce de la Haute Autorité de Santé.
Le virus Covid-19 est toujours un problème de santé publique mondial
Depuis quelques mois, nous parvenons à nous détendre au point de ne plus vraiment penser au virus Covid-19. La pandémie semble être derrière nous pour plusieurs raisons. D’autant plus depuis le 16 mai, date à laquelle il a été autorisé de ne plus porter de masque dans les transports en commun. Pour de nombreuses personnes, cela a été un soulagement. Certains continuent toutefois à les porter, car ils savent qu’une telle pandémie ne disparaîtra pas d’un coup. Mais il faut aussi reconnaître que la peur d’une nouvelle pandémie trotte dans nos têtes. Notamment lorsque les médias ont rapporté le premier cas de variole du singe détecté en Ile-de-France. Certains ont immédiatement imaginé que le pays pourrait être confronté à une nouvelle crise sanitaire.
Heureusement, nous n’en sommes pas encore à des constats aussi dramatiques. Cependant, la vigilance des autorités sanitaires ne faiblit pas. Le relâchement de la vigilance de la population est une raison supplémentaire de rester en alerte. Car les lecteurs deRagemag savent que le virus Covid 19 continue de circuler dans le pays. On en entend juste moins parler parce que les hôpitaux sont moins surchargés. Que moins de cas graves sont documentés. Et probablement aussi parce que les vaccins sont efficaces et qu’une grande partie de la population est « immunisée » contre le virus.
Si nous nous faisons vacciner ou si nous avons contracté le virus, nous avons en effet une période pendant laquelle la probabilité de tomber malade diminue drastiquement. Cependant, nous ne sommes pas à l’abri de créer un précédent. Car nous ne devons pas oublier que le virus Covid-19 est totalement nouveau. Il est encore à l’étude chez les experts de la santé. Il est donc peut-être trop tôt pour tirer des conclusions définitives.
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La lutte contre la pandémie se poursuit
Comme les lecteurs deRagemag savent que la stratégie de vaccination est l’une des réponses les plus efficaces aux crises sanitaires. La pandémie causée par le virus Covid-19 étant toujours d’actualité, la mise à jour de la vaccination se rapproche. La Haute Autorité de Santé a émis le 25 mai ses recommandations à ce sujet. Il y est question d’une mise à jour du vaccin à l’automne. Et pour l’instant, elle ne concerne que les personnes les plus à risque. C’est-à-dire les personnes immunodéprimées et les personnes de plus de 65 ans. Pour tous les autres, nous ne doutons pas que le vaccin sera disponible si les patients le souhaitent. Cette annonce d’une vaccination de rappel à caractère obligatoire ne concernerait finalement que cette catégorie de population.
Pour s’en assurer, il faut cependant se tenir au courant des annonces du gouvernement. En effet, avant que le gouvernement ne prenne un décret officiel, cette vaccination de rappel ne sera pas obligatoire. Elle fait simplement partie des recommandations de la Haute autorité de santé.
« Même si les données actuelles semblent indiquer que l’épidémie se stabilise en France, il est très probable que la circulation du virus reprenne périodiquement. (…) Des pics périodiques de transmission pourraient survenir en raison de l’augmentation de la proportion de personnes dont l’immunité est diminuée, ce qui rendrait nécessaire l’administration périodique d’un vaccin de rappel pour les personnes les plus à risque de développer une forme grave. » peut-on lire dans le communiqué de presse officiel. Le virus Covid-19 est donc toujours présent
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