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Salami contaminé par des salmonelles

Si vous avez récemment acheté un salami chez Carrefour, vous devez absolument vérifier vos placards avant de le consommer. Le site Rappelconso explique le 24 mai que des tests bactériologiques ont révélé la présence de salmonelles dans les saucisses. Carrefour lance donc naturellement une campagne de rappel jusqu’en juillet pour que les consommateurs qui ont acheté ces salamis puissent les rapporter et se faire rembourser.

Le produit concerné est le saucisson sec Beaufort 180 g VPF. Le code-barres du produit est le suivant : 3498301003320. Les lots concernés sont le lot 13922, dont la date limite de consommation est fixée au 18 juillet 2022 ; et le lot 14022, dont la date limite de consommation est fixée au 19 juillet 2022.

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Que sont les salmonelles ?

Les salmonelles sont des bactéries qui provoquent la salmonellose. Il s’agit d’une infection qui peut être grave et qui se manifeste par une maladie intestinale chez l’homme. Les symptômes les plus courants de la salmonellose sont les suivants : Diarrhée (parfois avec du sang dans les selles), crampes abdominales, nausées, vomissements, fièvre, frissons et maux de tête.. Les symptômes durent généralement entre trois et sept jours et apparaissent rapidement après l’ingestion d’un aliment contaminé par des salmonelles (au maximum trois jours après).

La plupart des personnes concernées doivent se soigner comme elles le feraient pour une grippe ou une gastro-entérite : boire beaucoup d’eau, faire baisser la fièvre avec un doliprane et se reposer. Dans les cas particulièrement graves, une hospitalisation est nécessaire. La prise d’antibiotiques est fortement recommandée pour éliminer les bactéries. Après la contamination, il peut s’écouler plusieurs semaines (ou mois) avant que l’intestin ne fonctionne à nouveau normalement. Dans certains cas beaucoup plus graves, la salmonellose peut provoquer une infection du sang et parfois même de l’arthrite ou une méningite.

Les aliments les plus susceptibles d’être contaminés par les salmonelles sont les suivants : la viande crue (principalement le poulet, mais aussi le porc et le bœuf), les produits frais (légumes, fruits, graines) contaminés par des excréments d’animaux, les œufs crus ou insuffisamment cuits, les produits laitiers crus ou non pasteurisés.

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Des scandales sanitaires de plus en plus fréquents

Une autre bactérie a beaucoup fait parler d’elle ces derniers temps en raison du scandale de la pizza Buitoni. Il s’agit de la bactérie E. coli. Il s’agit d’une bactérie qui, comme le rappelle l’Organisation mondiale de la santé, peut entraîner une maladie grave d’origine alimentaire. On la trouve dans la viande hachée et le lait cru.

Dans les jours qui suivent la contamination, les symptômes observés sont similaires à ceux décrits ci-dessus pour la salmonellose : « . crampes abdominales et diarrhée qui, dans certains cas, se transforme en diarrhée sanglante (colite hémorragique) » . La fièvre et les vomissements font également partie des symptômes. La bactérie s’attaque surtout aux reins des enfants (d’où l’insuffisance rénale dont souffrent certaines des jeunes victimes). Le Dr Lionel Barrand, biomédecin cité par Le Parisien, ne minimise pas les risques puisque la bactérie « … avoir des conséquences catastrophiques « .

En effet, l’OMS le dit :  » l’infection peut évoluer vers une forme potentiellement mortelle » . Les adultes sains et vigoureux se rétablissent généralement au bout d’une dizaine de jours. Toutefois, si certains symptômes s’aggravent, ils doivent impérativement consulter un médecin afin de pouvoir être bien traités. Pour eux, les symptômes sont toutefois, dans la plupart des cas, ceux d’une gastro-entérite.

L’accumulation de ces scandales pose un réel problème. La directrice de l’information de Foodwatch, Ingrid Kragel, ne cache pas sa colère au Parisien : » Nous ne parlons pas ici de petites entreprises isolées qui ont fait une erreur, mais de multinationales qui savent très bien ce qu’elles font. A chaque nouveau scandale, on constate que les mêmes erreurs, les mêmes violations, la même légèreté se répètent. L’industrie agit en réaction, pas en prévention » .

La directrice générale de Foodwatch, Karine Jacquemart, regrette le sentiment de supériorité des entreprises qui mettent en danger les consommateurs :  » . Des groupes comme Nestlé ou Ferrero se sentent au-dessus des lois et nous voulons absolument briser ce climat d’impunité.. D’après nos informations et nos enquêtes, ils ont manqué à plusieurs de leurs obligations légales, à savoir s’assurer qu’ils ne mettent sur le marché que des produits qui ne mettent pas en danger les personnes » .


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